Une population éclectique, des quartiers contrastés, des influences multiples : cette ville israélienne est un mille-feuille culturel et gastronomique.
Alors qu’on s’approche de la Ville Blanche, on ne voit tout d’abord que ses hauts buildings sortis de terre de manière anarchique. Puis les palmiers et enfin la mer bordée par une plage qui court sur 14 km : nous voilà bel et bien dans une cité balnéaire à l’accent méditerranéen. Mais Tel-Aviv et son incroyable vitalité n’ont pas fini de nous surprendre. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme aussi “la ville qui ne dort jamais”. Supermarchés, restaurants et cafés restent — pour certains — ouverts toute la nuit. Quelle que soit l’heure, on est assuré de pouvoir savourer une cuisine aux multiples influences, revisitée par une nouvelle génération de chefs israéliens, qui ont fait leurs classes dans les restaurants du monde entier. Ode au bien-vivre, bulle d’insouciance, les extrêmes vivent ici en bonne intelligence. Gays, familles, ou religieux, à chacun sa plage. Même les toutous ont la leur : un habitant sur deux possède un chien. On croise sur le Tayelet, cette large promenade qui longe la plage sur six kilomètres, surfeurs, joggeurs, vacanciers, groupes de copines et hommes d’affaires. Sur le sable blanc, les adeptes du beach-volley échangent des passes jusque tard dans la nuit.Tout concourt à créer une atmosphère de vacances. Ce qui n’empêche pas de jeunes entrepreneurs (un tiers de la population a entre 18 et 35 ans) de gérer leurs affaires depuis leur ordinateur portable, tout en sirotant un jus de fruit bio, assis à l’une des nombreuses terrasses…
Nos bonnes adresses illustrées par les photos de Marie-José Jarry et des recettes à découvrir dans le numéro de février de Saveurs.