En roue libre !

Vélo cargos, hollandais, triporteurs, fixies, il y en a pour tous les goûts et tous les usages. Tour d’horizon.

Le chic de bon aloi
cyveaQuand on demande à André Pardon, responsable du magasin spécialisé du centre ville Cyvea , ce qui caractérise le cycliste bordelais, il répond sans hésiter «le chic de bon aloi, l’élégance discrète ». On trouve ainsi dans son magasin de très distingués vélos hollandais pour les dames, couleur prune et accessoirisés avec un joli panier en bois, et pour les hommes des formes vintage agrémentées de poignées en cuir avec couture sellier. L’élégance, c’est aussi ne pas arriver trempé à destination. Le porte-parapluie, une idée « vélorévolutionnaire » mise au point par Thomas et Frédéric, deux Bordelais à l’origine du Popins, change effectivement la vie des cyclistes.

Le triporteur, monospace de la famille
Autre phénomène urbain particulièrement marqué à Bordeaux : le triporteur.triporteur
Qu’il s’agisse d’une remorque, d’un vélo cargo, avec ou sans assistance électrique, le triporteur est l’utilitaire du cycliste. « C’est le « monospace » de la famille, la fourgonnette de l’entreprise mais aussi l’allié de la logistique du dernier kilomètre », confie Sophie Bonnefon créatrice de la marque Vecto qui commercialise les triporteurs Christiania bikes. On y transporte en effet enfants, animaux, courses, et objets divers et variés. Il s’en voit de plus en plus dans les rues bordelaises, malgré un coût de l’ordre de 2 500 euros.

Outil de travail
Avec ou sans remorque, le vélo est devenu un outil professionnel. Alice est esthéticienne. Elle sillonne les rues de l’agglomération avec son « Beauty bike ». Avec Govélo, Bimebo, La belle verte, une nouvelle espèce de livreurs écolo-friendly a vu le jour. Ils passent partout et peuvent parcourir jusqu’à 100 km par jour. Ce sont leurs collègues New-Yorkais qui ont introduit la mode du Fixie. Un vélo à pignon fixe personnalisable à l’envi. La coqueluche des lycéens mais aussi des amateurs d’efforts. Il faut en effet, pour l’apprécier, aimer pédaler en continu et de ne pas craindre la glissade par temps de pluie.

Récupérer pour personnaliser
Et pour personnaliser son engin à moindre coût, rien de tel que la récup. On trouvera à l’Étincelle, une toute nouvelle association créée à Darwin par Guillaume et Miguel, toutes les pièces détachées nécessaires et, pour les assembler, les conseils avisés de ces spécialistes. Enfin, pour ceux qui ont besoin de quelques rappels sur le code de la route ou qui veulent apprivoiser leur nouveau vélo, Vélo-cité a pensé à tout avec sa vélo-école. Alors maintenant, en selle !