Les mots pour le dire

En janvier dernier, nous disions NON à l’indicible ou « Je suis Charlie ». Alors que l’horreur est montée d’un cran, si tant est qu’on puisse mesurer l’horreur sur une échelle, que dire ?
Sur France Inter ce matin, dans son billet, Charline Vanhoenacker, interpellait, avec l’humour qui est le sien, « Si vous n’aimez pas le rock, l’alcool et le sexe, n’en dégoûtez pas les autres». Sud-Ouest explique pour sa part que « le choix des mots pour désigner les jihadistes ne doit rien au hasard ». La diplomatie française utilise en effet volontairement le terme Daesh, plutôt qu’Etat islamique. Ce sont les mots qui nous permettent d’exprimer ce sentiment d’effroi général. Mais ce matin, je ne trouve plus les miens.